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Pèlerinage à Rome et à Cracovie

Pèlerinage à Rome et Cracovie avec le Père Zanottu Sorkine

Grand pèlerinage marial de Rome à Cracovie sur les pas de saint Maximilien KOLBE accompagné par le Père ZANOTTI-SORKINE

 

Pèlerinage avec le Père Zanotti-Sorkine : Mardi 10 juin – Mercredi 18 juin 2025

Tous le détails du pèlerinage à Rome et à Cracovie en cliquant ici

Pays au carrefour de différentes confessions chrétiennes d’Europe du Nord, la Pologne a fait de la foi catholique son âme nationale. Au travers de ce pèlerinage, nous vous invitons à découvrir les lieux qui ont façonné l’histoire chrétienne du pays, en suivant notamment les traces du frère franciscain Maximilien Kolbe, né en 1894.

La vie de ce grand saint polonais a marqué les esprits contemporains par son geste sublime à Auschwitz où il n’a pas hésité à offrir sa vie contre celle d’un père de famille. À sa suite, venez vous mettre à l’école d’un saint du XXème siècle, fervent évangélisateur et témoin de la foi catholique face à la barbarie.

Qui est le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine ?

Le Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine réside à Paris. Il exerce son ministère sacerdotal auprès de la Communauté des Auxiliaires du Coeur de Jésus à Montmartre où il reçoit toutes les personnes qui désirent le rencontrer. Il travaille également à divers projets artistiques et littéraires, donne des concerts en France et au Québec, et intervient chaque semaine à la télévision nationale canadienne TVA dans l’émission La victoire de l’Amour.

Nombre de places limité pour participer au pèlerinage avec le Père Zanotti-Sorkine, ne tardez pas à vous inscrire !

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Pèlerinage au Vietnam avec le Père Landry et les MEP

Le Vietnam avec le Père Landry VEDRENNE et les Missions Etrangères de Paris (MEP)
Samedi 24 mai – Mercredi 4 juin 2025

Tous le détails du pèlerinage au Vietnam en cliquant ici

Sous domination chinoise pendant près de mille ans, le pays entretint ensuite des relations commerciales avec l’Inde et le Japon. Mais les populations khmers et l’occupation française laissèrent de nombreuses traces encore visibles, notamment par le travail acharné des missionnaires français et particulièrement de ceux des MEP (Missions Etrangères de Paris) !

Le Vietnam, un véritable joyau de l’Asie du Sud-Est, vous invite à explorer ses paysages époustouflants et sa culture millénaire. S’étendant sur près de 2000 km du nord au sud, ce pays à la forme unique, évoquant un dragon ou un S, vous promet un voyage riche en découvertes. Avec ses 320 000 km², il offre une diversité impressionnante de panoramas, entre montagnes majestueuses, plages paradisiaques et rizières verdoyantes.

Le Vietnam, tout en longueur, est bordé par la Chine au nord, le Laos à l’ouest et le Cambodge au sud-ouest, tout en étant entouré par les eaux de l’Océan Pacifique. Il bénéficie d’un climat subtropical, de la mer d’Orient (ou mer de l’Est) au nord, jusqu’au golfe de Thaïlande au sud-ouest, offrant ainsi des expériences variées, tant côté nature que culture.

Que vous soyez attiré par l’animation de Hanoi, les trésors naturels de Ha Long Bay, ou les temples et marchés de Ho Chi Minh-Ville, le Vietnam vous fascinera à chaque coin de rue. Laissez-vous séduire par l’accueil chaleureux des Vietnamiens et partez à la découverte de ce pays aux mille facettes.

Qui est le père Landry ?

Le père Landry Védrenne, doctorant en sciences politiques à la Faculté de sciences sociales, d’économie et de droit (FASSED) de l’Institut catholique de Paris (ICP), chercheur à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) dans le programme French Taiwan Studies (FTS), prépare un doctorat sur la diplomatie vaticane dans l’entre-deux-guerres et la seconde guerre mondiale en Chine.

Vous apprécierez :

  • Un circuit itinérant de Saïgon à Hanoï
  • Une croisière sur la baie d’Ha Long
  • Des messes quotidiennes, des topos et de nombreuses rencontres

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Passage de la Porte Sainte à Saint-Pierre de Rome

Jubilé de l’année sainte à Rome
Découvrez les images du passage de la porte sainte de Saint-Pierre de Rome par le premier groupe de pèlerins !

Depuis 1300, tous les 25 ans, l’Eglise catholique invite tous les Chrétiens à venir péleriner à Rome à l’occasion de l’année sainte. Il y a dix jours, la nuit de Noël, le Pape a ouvert la porte sainte de la Basilique Saint-Pierre et dès le 27 décembre, un premier groupe de pèlerins s’est rendu à Rome avec Odeia et a franchi la porte sainte de la basilique de Saint-Pierre. Pour l’occasion,  ils étaient accompagnés par Sophie Magerand, directrice de l’agence Odeia.

Quelle est la symbolique de la porte sainte ?

Franchir la porte sainte d’une basilique majeure à Rome (Saint-Pierre, Saint-Jean de Latran, Sainte-Marie Majeure et Saint-Paul hors les-Murs), c’est entrer dans la maison de Dieu. Aux temps bibliques, les Hébreux ont quitté l’Egypte puis ont traversé la Mer Rouge vers la Terre Promise : ainsi tout catholique doit symboliquement  franchir la porte sainte pour se rappeler que chacun d’entre nous est en route vers la Terre Sainte, la Terre Promise. La Terre Promise, c’est l’image du Salut qui nécessite de se dépouiller du Vieil Homme, en laissant derrière nous tous nos péchés dont nous implorons la rémission et le pardon à l’occasion de cette année spéciale.

Une année sainte est ainsi une année qui permet d’obtenir des grâces exceptionnelles pour progresser vers le bon Dieu et ainsi marcher vers le Salut !

Si vous aussi, vous souhaitez participer à cette Année Sainte inaugurée par le Pape François, contactez-nous sur odeia.fr !
Des images inédites en avant première ? Regarder une vidéo ? C’est par ici !

Contactez-nous et confiez-nous votre projet : il reste encore quelques places ! Cliquez ici

 

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Joyeuse et sainte année 2025

Voeux bonne année 2025

Toute l’équipe Odeia vous présente ses vœux les plus chaleureux pour cette année 2025 à l’occasion d’un prochain voyage culturel ou pèlerinage !

En cliquant ici, vous trouverez la brochure de tous nos voyages culturels.
L’année 2025 s’annonce riche en nouvelles destinations et découvertes en plus d’être une grande année jubilaire pour tous les Chrétiens du monde : comme tous les 25 ans, 2025 est une année sainte ; pour en savoir plus sur le Jubilé de l’année sainte à Rome, cliquez ici

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Joyeuse et sainte année 2025 !

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Début de l’Année Sainte à Rome : nous étions parmi les premiers à franchir la porte sainte à Saint-Pierre !

Rome Jubilé

Ouverture du Jubilé de l’année sainte 2025 à Rome

Depuis 1300, tous les 25 ans, l’Eglise catholique invite tous les Chrétiens à venir péleriner à Rome à l’occasion de l’année sainte. Il y a dix jours, la nuit de Noël, le Pape a ouvert la porte sainte de la Basilique Saint-Pierre et dès le 27 décembre, un premier groupe de pèlerins s’est rendu à Rome avec Odeia et a franchi la porte sainte de la basilique de Saint-Pierre. Pour l’occasion,  ils étaient accompagnés par Sophie Magerand, directrice de l’agence Odeia.

‘Sous un soleil radieux, derrière la Croix tenue par l’un des jeunes du groupe, les pèlerins sont partis depuis le Château Saint-Ange et ont remonté toute la Via de la Conciliation ; nous avons fait un arrêt devant l’église de Santa Maria in Traspontina pour prier la Vierge Marie, la Mère de Dieu comme cela a été défini lors du Concile d’Ephèse ; puis continuation de notre marche, de notre procession sous la direction du prêtre qui nous accompagnait : prière du chapelet et récitation des psaumes ! La façade de la basilique Saint-Pierre, au bout de l’avenue, était toute illuminée du soleil levant – il faut s’y rendre le matin pour la voir si belle – puis en arrivant sur la place elliptique conçue par Le Bernin, nous avons pu admirer la crèche et l’arbre de Noël au pied de l’obélisque’ relate Sophie Magerand

‘Ensuite, ce fut la montée vers la basilique et le passage de la Porte Sainte en chantant : un moment très émouvant, car la dernière fois que j’avais franchi cette même porte sainte, c’était en 2000, j’avais 20 ans !’ ajoute-t-elle.

Quelle est l’origine des jubilés dans l’Eglise catholique ?

Dans l’Église catholique, la notion de Jubilé provient de l’Ancien Testament. La loi de Moïse avait fixé une année différente des autres : « Vous déclarerez sainte cette cinquantième année et proclamerez l’affranchissement de tous les habitants du pays. Ce sera pour vous un jubilé : chacun de vous rentrera dans son patrimoine, chacun de vous retournera dans son clan. Cette cinquantième année sera pour vous une année jubilaire : vous ne sèmerez pas, vous ne moissonnerez pas les épis qui n’auront pas été mis en gerbe, vous ne vendangerez pas les ceps qui auront poussé librement. Le jubilé sera pour vous chose sainte, vous mangerez des produits des champs. En cette année jubilaire, vous rentrerez chacun dans votre patrimoine » (Lév 25, 10-13). La trompette avec laquelle on annonçait cette année particulière était une corne de bélier, qui s’appelle « yôbel » en hébreu, d’où le terme de « Jubilé« .

La célébration comportait, entre autres choses, la restitution des terres à leurs anciens propriétaires, la rémission des dettes et la libération des esclaves. De nos jours, tout fidèle catholique peut gagner une indulgence plénière, c’est-à-dire la rémission de la peine due à ses péchés, en participant à un jubilé déclaré solennellement par le souverain pontife.

Quelle est la symbolique de la porte sainte ?

Franchir la porte sainte d’une basilique majeure à Rome (Saint-Pierre, Saint-Jean de Latran, Sainte-Marie Majeure et Saint-Paul hors les-Murs), c’est entrer dans la maison de Dieu. Aux temps bibliques, les Hébreux ont quitté l’Egypte puis ont traversé la Mer Rouge vers la Terre Promise : ainsi tout catholique doit symboliquement  franchir la porte sainte pour se rappeler que chacun d’entre nous est en route vers la Terre Sainte, la Terre Promise. La Terre Promise, c’est l’image du Salut qui nécessite de se dépouiller du Vieil Homme, en laissant derrière nous tous nos péchés dont nous implorons la rémission et le pardon à l’occasion de cette année spéciale.

Une année sainte est ainsi une année qui permet d’obtenir des grâces exceptionnelles pour progresser vers le bon Dieu et ainsi marcher vers le Salut !

Comment se rendre à Rome à l’occasion du Jubilé de l’année sainte à Rome ?

En 2025, Odeia organise de nombreux départs depuis Paris et la province pour rejoindre la Ville éternelle et ainsi faire ce pèlerinage unique qui n’est possible que chaque 25 ans. Une démarche spirituelle importante dans ce monde qui oublie trop souvent le but de notre passage sur terre ! Retrouvez tous nos départs en cliquant ici ou en nous contactant par mail à contact@odeia.fr

 

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Exposition aux MEP : les hauts lieux missionnaires en Asie

Odeia est partenaire de l’exposition immersive sur le voyage missionnaire en Asie et dans l’Océan Indien, proposée par les Missionnaires Étrangers de Paris (MEP) !
Cette exposition qui aura lieu du 30 novembre 2024 au 5 juillet 2025 offre une exploration fascinante à travers 14 maquettes monumentales réalisées en briques LEGO. Ces maquettes détaillées représentent des sites emblématiques de 12 pays, du Japon à Madagascar, et permettent aux visiteurs de plonger dans l’histoire, la culture et les missions des MEP dans ces régions.

Accompagné d’un volontaire MEP, la visite de l’exposition vous permettra de partir en immersion au cœur de l’histoire de la société et à la découverte des premières missions des MEP. Vous plongerez dans les cultures et les religions d’Asie et vous vivrez l’action sociale et éducative sur le terrain.

L’exposition s’ouvre sur l’histoire de la fondation des MEP, de la création de son séminaire aux premières missions en Asie. Elle aborde notamment les instructions qui définissent l’action missionnaire des prêtres MEP ainsi que leur travail et leurs apports dans le domaine de la linguistique et de l’imprimerie pour la diffusion de l’Evangile !

L’exposition permet de découvrir des lieux emblématiques et historiques à travers des maquettes en briques LEGO, créées avec un souci du détail exceptionnel. Parmi les sites représentés, on trouve la mission de Tsarahasina à Madagascar. Ces lieux ne sont pas seulement des représentations architecturales, mais surtout des témoins des actions des Missionnaires Étrangers de Paris, qui œuvrent depuis 1658 pour l’annonce de l’Evangile !

Les briques LEGO offrent une manière innovante et ludique de découvrir le patrimoine humain. Elles rendent accessibles des lieux souvent difficiles à visiter. L’exposition vise ainsi à sensibiliser un large public, des enfants aux adultes, en leur offrant une expérience visuelle et éducative. L’utilisation de LEGO dans cette exposition permet également de contextualiser chaque site à travers des figurines et des éléments de décor. Chaque maquette est accompagnée d’informations détaillées et d’explications sur les missions des MEP et leur impact dans chaque région. Le travail de modélisation a nécessité 300 000 briques LEGO pour recréer des scènes authentiques et immersives, certaines maquettes mesurant plus de 2 mètres de long.

L’exposition ne se limite pas à une simple visite de ces maquettes : elle est accompagnée d’une programmation culturelle variée. Des visites guidées, des ateliers pour les jeunes et des concerts permettent d’approfondir les thèmes abordés. De plus, un concours est organisé pour encourager l’implication des jeunes visiteurs, qui peuvent s’essayer à créer leurs propres maquettes en briques LEGO inspirées par les thèmes de l’exposition. Ces activités visent à offrir une expérience enrichissante et à favoriser un échange autour de l’histoire missionnaire et des cultures de l’Asie et de l’Océan Indien.

En résumé, l’exposition immersive est une occasion unique de découvrir l’histoire et la culture de ces régions à travers l’art de la modélisation en briques LEGO. En mettant en lumière les missions des MEP, elle invite à une réflexion sur la Foi, tout en offrant un aperçu ludique et pédagogique des patrimoines religieux et culturels. Ne manquez pas cette occasion de voir ces maquettes impressionnantes et de participer à une aventure éducative pour toute la famille.

logo MEP X histoire de briquesRETROUVEZ TOUTES NOS ACTUALITES EN CLIQUANT ICI

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Père Danziec : Rome, Athènes, Jérusalem, aux sources de notre civilisation

voyage culturel à Athènes

Père DANZIEC
Rome, Athènes, Jérusalem : aux sources de notre civilisation


Alors que notre prêtre chroniqueur effectue un voyage culturel en Grèce, organisé par l’agence de voyage Odeia en partenariat avec Valeurs Actuelles, il profite de sa chronique du dimanche pour nous offrir une méditation sur ces trois « mères patries ».

L’invitation à un voyage n’est pas seulement un poème de Baudelaire. Elle est aussi une détermination de l’âme. Chaque homme reçoit cette proposition intérieure à voyager, un voyage intime dans le creux du passé. Prendre la route de Rome, d’Athènes ou de Jérusalem – voire des trois ! – donnera toujours à celui qui l’effectue l’occasion inouïe de s’interroger sur son origine. Et sur son avenir aussi. Les fibres de mon être, où ont-elles été mystérieusement tissées ? Quelles mains civilisatrices s’en sont chargées ? Les senteurs, les paysages, les manières, les souvenirs, qui vont bien au-delà de la date de sa propre naissance, impressionnent notre imaginaire et nos manières d’appréhender le réel bien plus que nous ne le supposons.

Lorsque Rome, Athènes et Jérusalem se présentent à notre champ de vision, il ne s’agit pas d’un dépaysement ou d’une sortie exotique mais bien plutôt d’un retour à la maison. Trois cités pour un voyage en profondeur. Trois destinations, pour renouer avec ses propres racines.

Comprendre d’où nous venons ne relève pas de l’opportunité mais de la nécessité. Nous sommes et par la foi chrétienne et par notre chair occidentale, héritiers de ces trois villes, de ces trois confluents, de ces trois sources. Mieux encore, ou pour mieux dire, plus précisément : la simple évocation de ces trois cités extraordinaires ne doit pas seulement aiguiser notre conscience jusqu’à lui faire réaliser qu’elle a été façonnée, presque malgré elle, par ces trois capitales. L’enjeu est plus large. Il s’agit de saisir que nous en sommes les héritiers indivis. On ne peut pas dresser l’une contre l’autre, impossible de faire Rome sans Athènes, Athènes sans Jérusalem ou Jérusalem contre Rome. Evidemment différents, ces trois miracles de culture ont porté ce que nous sommes, façonné nos mœurs, nos intelligences et notre identité.


La première sociabilité passe par la mère

Et c’est en ce sens qu’elles sont mères. Jean-Marie Paupert l’explicitera avec vigueur en 1983 dans un ouvrage dense et au titre évocateur d’un immense mérite : Rome, Athènes, Jérusalem : les mères patries. Notons que l’expression « mères patries » est plus intéressante encore dans le terme de « mère » que celui de « patrie ». bien que les deux soient très proches. Si la « patrie » correspond à la terre de nos pères, c’est-à-dire de nos parents, de nos anciens, de ceux qui, hommes et femmes, nous ont précédé sur notre sol natal, le terme de « mère » convient à ravir à nos trois cités.

Dans ce premier lien social entre la mère et l’enfant, dans cette première sociabilité, on embrasse là l’origine même de toute société. Concernant Rome, Athènes et Jérusalem, nous avons là le cœur nucléaire de la sociabilité et de l’identité occidentale. L’une et l’autre ne sont pas imaginables sans incarnation. Rome, Athènes et Jérusalem sont ainsi « mères », d’abord en tant qu’elles sont mères de sociabilité. La lettre sociale, la première, ne s’inscrit pas dans le cœur de l’homme, dans les fibres de sa chair « par le sang et par le fer » mais dans le rapport de mère à enfant fait de chaleur, de protection, de tendresse et d’amour. Un rapport éminent de don et de gratuité.

Cette gratuité dans la transmission, ce respect infini pour ceux qui ont souffert, sué, travaillé, combattu – et qui, souvent, sont tombés au champ d’honneur pour défendre les frontières de ce patrimoine immatériel – appelle et notre reconnaissance et notre considération. Aux antipodes de cette piété filiale, la vision rousseauiste et marxiste voit, au contraire, dans la lutte, la tension, la dialectique autant de passages nécessaires à la libération de l’homme et au renouvellement de sa vie sociale. Au regard du mythe du « bon sauvage », « nous naissons libres, c’est la société qui nous met dans les fers », la civilisation de l’évangile pense l’inverse : c’est elle qui apaise nos mœurs et civilise nos façons d’être et d’agir.


Jean Ousset et les quatre piliers fondateurs de la civilisation chrétienne

L’expression « mères patries » convient éminemment parce que, plus qu’une image, elle est une réalité qui doit présider à toute réflexion d’ordre historique. En effet, qu’est-ce qu’une civilisation, sinon un héritage où l’homme trouve infiniment plus qu’il n’apporte, un univers où se trouve accumulée une réserve fantastique d’exemples, de modalités, de richesses que celui qui y nait ne saura jamais donner. Jean de Brem, dans son Testament d’un européen rédigé au début des années 60 l’exprime mieux que je ne saurais le faire : « A moi qui ne suis rien et qui n’apporte rien, la civilisation – pour laquelle des milliards d’hommes ont vaincu et lutté pendant trente siècles – fait un cadeau gigantesque : le patrimoine de l’Europe. Il est fait de trésors et de souvenirs. Chacun de nous, je crois, à Londres et à Vienne, à Berlin et à
Madrid, à Athènes et à Varsovie, à Rome et à Paris, à Sofia et à Belgrade, doit ressentir le même drame. (…) Des géants nous précèdent, des héros et des savants, des explorateurs de la terre et des explorateurs de l’âme, des César et des Antoine, des monarques et des capitaines, des silhouettes sévères en robe de bure, de belles courtisanes ou des brutes implacables. Tout un cortège de grandes figures, resplendissantes de splendeur et de puissance, se déroule à nos yeux, immense fardeau pour nos contemporains dérisoires ».

Rome, Athènes, Jérusalem sont vraiment « mères ». Tout simplement parce qu’elles donnent infiniment et qu’elles distribuent avec largesse. Avec un immense gaspillage même ! Elles sont civilisatrices parce qu’elles nous ont tirés du monde barbare. Mères de sociabilité et de vie, nos mères patries communiquent avec amour leurs trésors avec le plaisir de donner. Rome offre la cadre du droit qui organise le cadre de la vie de la cité. Athènes offre à l’intelligence la méthode pour s’assagir. Jérusalem offre la dimension transcendante qui permet à l’âme de respirer. Ce triptyque civilisationnel n’a pas valeur de fardeau mais de fondation. Un point d’ancrage sur lequel l’Occident peut s’appuyer, spécialement lorsque des secousses traversent sa destinée.

Comprendre d’où l’on vient, définir les contours de ce que l’on aimerait retrouver, Jean Ousset s’y est attaché en distinguant les grandes caractéristiques de la civilisation chrétienne. Il les résume en quatre piliers fondateurs : le goût de la vérité, le besoin de justice, l’amour de la beauté et la passion pour la liberté. Lorsque l’on fait face à l’empire du mensonge, aux dérives du syndicat de la magistrature, aux grands déballages de la laideur et aux restrictions des libertés élémentaires, on mesure la pente descendue. On réalise surtout combien les sources de notre civilisation, à défaut d’irriguer la vie présente de nos cités, peuvent servir in extremis de perfusion au grand corps malade de l’Occident. C’est cela être une mère. Passer outre l’ingratitude en continuant d’insuffler ses principes de vie. Jusqu’au bout.

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Les conférences géopolitiques d’Antoine de Lacoste reprennent !

Conférences ‘Actualités géopolitiques’ par Antoine de LACOSTE

Conférences culturelles de géopolitique. Le monde bouge sans cesse ; de nouvelles grandes puissances apparaissent, d’autres déclinent, certaines font des retours inattendus. Les zones de conflits ou de tension sont mouvantes, il faut les observer, analyser les rapports de force, comprendre les enjeux. S’adressant à tous les publics, ce cycle de conférences culturelles de géopolitique doit permettre à chacun d’y voir plus clair !

A partir de 45 € les 5 conférences : inscription en ligne en cliquant ici
Possibilité d’acheter les conférences au détail : 13 € la conférence, inscription par téléphone au 01 44 09 48 68

PRIX, DETAILS ET INSCRIPTIONS : cliquez ICI

Conférences culturelles de géopolitique de l’année 2024/2025

1 – Mardi 8 octobre 2024 à 15h00 ou en Replay : Existe-t-il encore une diplomatie française ?

2 – Mardi 26 novembre 2024 à 15h00 ou en Replay : La CIA, instrument de l’hégémonie américaine

3 – Mardi 21 janvier 2025 à 15h00 ou en Replay : Les Emirats Arabes Unis, relais de l’Amérique ?

4 – Mardi 4 mars 2025 à 15h00 ou en Replay : Chypre, l’île occupée

5 – Mardi 8 avril 2025 à 15h00 ou en Replay : Le Japon est-il encore une grande puissance ?

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Jubilé de l’année sainte à Rome 2025

Rome

Jubilé de l’année sainte à Rome 2025

Pourquoi un Jubilé ? Pour honorer la naissance du Sauveur et gagner une indulgence plénière.

Pourquoi Rome ? Parce que l’Église est romaine. Fêter le Sauveur, c’est aussi fêter l’Église que Notre-Seigneur Jésus-Christ a instituée pour le salut des âmes, cette Église visible fondée sur Pierre. Les catholiques viennent en pèlerinage à la Ville éternelle prier les saints apôtres Pierre et Paul martyrisés pour leur foi au Christ.

Quelle origine du jubilé ? Dans l’Église catholique, la notion de Jubilé provient de l’Ancien Testament. La loi de Moïse avait fixé une année différente des autres : « Vous déclarerez sainte cette cinquantième année et proclamerez l’affranchissement de tous les habitants du pays. Ce sera pour vous un jubilé : chacun de vous rentrera dans son patrimoine, chacun de vous retournera dans son clan. Cette cinquantième année sera pour vous une année jubilaire : vous ne sèmerez pas, vous ne moissonnerez pas les épis qui n’auront pas été mis en gerbe, vous ne vendangerez pas les ceps qui auront poussé librement. Le jubilé sera pour vous chose sainte, vous mangerez des produits des champs. En cette année jubilaire, vous rentrerez chacun dans votre patrimoine » (Lév 25, 10-13). La trompette avec laquelle on annonçait cette année particulière était une corne de bélier, qui s’appelle « yôbel » en hébreu, d’où le terme de « Jubilé« .

La célébration comportait, entre autres choses, la restitution des terres à leurs anciens propriétaires, la rémission des dettes et la libération des esclaves. De nos jours, tout fidèle catholique peut gagner une indulgence plénière, c’est-à-dire la rémission de la peine due à ses péchés, en participant à un jubilé déclaré solennellement par le souverain pontife.

Jubilé à Rome en 2025. Le 9 mai 2024, le Pape a annoncé à toute l’Église la date de début de l’année sainte 2025 : le 24 décembre 2024. Les années jubilaires ont lieu chaque 25 ans depuis le premier jubilé organisé en 1300 par le Pape Boniface VIII. À cette occasion il ouvrira solennellement la Porte Sainte de la Basilique Saint-Pierre du Vatican. Rome attend plus de 25 millions de pèlerins pour l’an prochain. Comment organiser son pèlerinage ? Quels sont les détails pratiques à ne pas manquer ? Désirez-vous un pèlerinage sur mesure ?

Odeia se tient à votre disposition pour répondre à toutes vos questions pour l’organisation de votre pèlerinage pour le jubilé de l’année sainte à Rome 2025

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